L'histoire des mots fugitifs
Les mots : une histoire et une rencontre
Que l’étreinte ou le ressac soit fugace ou prolongé, les mots sont tout une histoire et une affaire de rencontre. On peut écouter ou observer. On peut s’approcher prudemment ou se lancer à leur contour. On peut les avoir rencontrés par inadvertance ou par une connaissance avec une attention diligente. Dans tous les cas, soit on accroche soit on n’accroche pas. Mais si le feu nous brûle, attention, il y a risque d’accointance ! Et une fois le livre ouvert, il peut être difficile de le refermer.
Les mots ont déjà ce pouvoir que celui de ne pas nous laisser indifférents. Et comment le pourraient-ils ? Ils nous plongent au coeur de nous-même. Ils nous plongent au coeur de nos émotions. Bien sûr qu’ils nous émeuvent et nous bousculent !
On peut alors faire le choix de rester à distance comme si on se méfiait d’une boîte de Pandore. Ou on peut choisir de les inviter chez soi autour d’une bonne lecture. Lettre, mot ou paragraphe ? Avant de frissonner par les murmures d’une page, d’éteindre la lumière et de se glisser sous la chaleur passionnée d’une envie de se laisser aller dans l’étreinte des mots…
On peut aimer lire sans forcément écrire. Mais quand on aime écrire, il est rare de ne pas aimer lire aussi ! Au-delà d’une histoire ou d’une rencontre, travailler autour des mots et avec les mots requiert cette faculté ou cette compétence de créer un univers unique ex nihilo ou de s’approprier un univers existant, sans mot celui-là, et de le mettre en mots. Des mots au service d’une histoire ; comme celle des Mots fugitifs, marque commerciale de Khelasys qui est dans le conseil et la formation dans le numérique. Si la marque Les Mots fugitifs, est née de Khelasys, l’objectif de celle-ci est de s’attacher plus spécifiquement sur l’écriture et les projets de communication digitale.
Un projet littéraire, que celui-ci soit à destination du web ou pas, est d’abord une question de rencontre, de création ou d’appropriation d’un univers.
Quel est le but d’une demande de rédaction si ce n’est celui d’être, de décrire ou de valoriser son identité, ses valeurs, ses produits et services ? Et celui d’une biographie n’est-il pas de créer un récit personnel que ce soit celui d’une personne, d’une famille ou d’une entreprise, qui soit porteur de mémoire ?
Les mots : clefs de la liberté
Nous avons tous un rapport unique avec les mots. Entre amour et désamour. On se sent à l’aise en leur compagnie ou on cherche au contraire à les fuir. Certains préfèrent les dire tandis que d’autres préfèrent les écrire. Pour ma part, la lecture et l’écriture m’accompagnent toutes les deux depuis mon enfance et ont toujours fait partie de ma vie. Au point que l’écriture devienne l’un de mes métiers et un domaine artistique dans ma vie en parallèle d’avoir enseigné la langue et la culture françaises en France et en Chine où j’ai vécu cinq ans.
Diverses raisons influencent notre relation aux mots et à notre façon, personnelle, de les utiliser. Et cette relation, intellectuelle pour les uns, sensible pour les autres, presque intime voire mystique ou encore sacrée, modifie aussi notre rapport au monde et nos liens avec les autres. Nous utilisons les mots au quotidien que ce soit avec nous-même ou avec autrui ; mais les mots nous façonnent aussi. Entre nous et les mots, c’est un va-et-vient incessant à l’image d’une étreinte partagée et fusionnelle ou du ressac.
Nous sommes bien sûr, et ceci dès le plus jeune âge, soit encouragés soit bridés selon que notre relation aux mots soit vécue comme positive ou négative. Notre environnement familial, social, institutionnel, politique, est déterminant.
En d’autres termes, tout un chacun peut se sentir enfermé par le poids des mots ou au contraire libéré par leur force et leur pouvoir. Car, oui, ils ont un réel pouvoir. Et je ne parle même pas de leur pouvoir cathartique. On pourrait même dire un super pouvoir et non un super-pouvoir, nuance ! Apprécier la compagnie des mots ou les aimer, c’est une chose, connaître les subtilités de notre langue en est une autre et c’est ce qui fait toute la différence. Car ne pas maîtriser la langue est, d’une certaine façon, synonyme d’emprisonnement ; à la fois intérieur et extérieur.
D’où la naissance, sans doute nécessaire, des mots fugitifs, pour vous libérer par et avec les mots.
Mais attention ! Si vous me confiez votre projet littéraire, il vous faudra assumer d’être un fugitif et de chercher la liberté de votre communication. Chiche ?
Vous deviendrez alors peut-être Cyrano de Bergerac ou Tom Sawyer !
Et si, vous aussi, vous décidiez de sauter par la fenêtre ?
Pour vous échapper et partir à la rencontre du monde, celui de vos clients. Leur faire découvrir votre univers. Oser sortir de l’artifice pour embrasser la réalité et valoriser votre propre authenticité et la leur à travers les bons mots.
Des mots tel des amis qui nous aident à penser, à écouter, à prendre de la hauteur et à nous exprimer. En deux mots, des amis émancipateurs qui nous permettent d’exister et qui sont au service d’une histoire personnelle ou institutionnelle : la vôtre.
